MONNEVILLE

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60240, canton de Chaumont-en-Vexin

Altitude : 144 m.

Population : 462 hab. en 1790, 740 hab. en 1999, 859 hab. en 2013.

Étymologie : Mediana villa en 1060, «le domaine du milieu».

 

Histoire : les seigneuries de Monneville et Marquemont ont été achetées en l706 par le comte Robert (voir Lierville) dont la famille finit par posséder 1 327 hectares dans le Vexin.

Monneville, qui n’était jadis qu’un hameau de Marquemont, est devenue chef-lieu de la commune en 1863.

 

Église ; placée sous le vocable de saint Laurent, la chapelle de Monneville avait été fondée en 1228. Elle fut démolie vers 1830, puis reconstruite en style gothique flamboyant en 1854.

Elle possède une cloche de 1763 provenant de Marquemont.

 

Château : à l’angle de la route de Marines et du chemin de Marquemont, le manoir de Monneville conserve une tour hexagonale du XVIe siècle, et une maison d’habitation très restaurée, avec une tour ronde et quelques vieilles ouvertures aveuglées. Cette antique seigneurie, connue depuis le XIIIe siècle, passa entre de nombreuses mains pour échouer aux Guiry au XVIIe siècle qui la conservèrent pendant plus d’un siècle.

 

Curiosité : le canal de Marquemont long de 12 kilomètres, a été ouvert en 1784 pour assécher les marais de la Troësne.

 

Homme célèbre : Louis-Julien Geoffroy (1743-1814), critique littéraire et professeur de rhétorique au collège Mazarin à Paris, proscrit en 1793 pour avoir rédigé «L’Ami du Roi», se fit maître d’école à Marquemont et ne revint à Paris qu’après le 18 brumaire 1799; il entra ensuite au «Journal des Débats».

 

Hameau : Marquemont (Marcomontis «le mont de Marko») vers 1100, construit sur le coteau dominant Monneville, ce petit village ne conserve que quelques maisons (restaurées ou reconstruites) autour de son église restaurée récemment. La désertion de ce village n’est pas récente : en 1839 il n’avait plus que quatorze maisons, alors que Monneville, simple hameau, en comptait cent trente et une.

 

Église (M. H.) : l’église de Marquemont, placée sous le vocable de saint Martin, a été consolidée et remise en état par l’association des Amis de Marquemont. C’est un édifice en forme de croix latine avec une nef du XIe siècle et un chœur polygonal du XIIIe siècle, qui reçoit le jour par six fenêtres ogivales tréflées ou trilobées. Des nervures à double boudins avec filets soutiennent la voûte. Elles descendent les unes sur des colonnettes à chapiteaux ornés de bouquets, les autres sur des consoles en forme de coquilles.

Le portail de la façade est en plein cintre, orné d’un tore et de bâtons-rompus. Il est surmonté d’une niche (vide de sa statue de saint Martin), et d’une fenêtre en plein cintre à dentelure, murée.

Le transept nord-est de la même époque que le chœur, celui du sud fut construit au XVe siècle. Il supporte le clocher, tour carrée avec contreforts d’angle ornés de clochetons. Il est éclairé par des baies géminées sur chaque face, et couvert en bâtière, avec rampants à crochets.

L’ancien prieuré bénédictin accolé à l’église a de nos jours disparu.

 

Fontaine : au pied de l’église, la fontaine Saint-Martin passait pour guérir les maux d’estomac.

 

Écarts : le Breuil (ancien manoir de la famille de Mornay, aujourd’hui converti en ferme). Bellan, ferme du Colombier.

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