SENOTS

60240, canton de Chaumont-en-Vexin

Altitude : 79 m.

Population : 198 hab. en 1790, 275 hab. en 1999, 333 hab. en 2013.

Étymologie : Seneofh en 1093, Sennooz en 1112, peut-être du nom gaulois Senos avec le suffixe préceltique oscum, plus probablement du germanique Senevold (au pluriel).

 

Le village est traversé par le ruisseau du Mesnil qui passe sous le chœur de l’église. Il était jadis célèbre par son cresson, qu’on expédiait à Paris.

 

Église : placée sous le vocable de saint Rémi, l’église de Senots est un édifice du XIIe siècle en forme de croix latine, avec transept du XVe siècle. Elle se compose d’un chœur à chevet plat dont les arceaux des voûtes reposent sur des culots; l’un d’eux est orné d’une figure monstrueuse. La nef est éclairée latéralement par des fenêtres en plein cintre qui ont été refaites, à l’exception de deux au nord qui conservent leur étroitesse et leur hauteur primitives.

La porte d’entrée est surmontée d’une fenêtre en tiers-point trilobée.

Le clocher de forme carrée s’élève à la croisée du transept.

 

Écarts : Bléquencourt: non loin de ce hameau, chapelle Sainte-Anne où avait lieu chaque année un important pèlerinage. La légende raconte ainsi l’origine de cette chapelle : un jour en des temps très lointains, des laboureurs sortirent de terre une énorme pierre qu’ils reconnurent être une statue de sainte Anne. Ils la chargèrent sur un char tiré par des bœufs pour la ramener à leur ferme; mais, près de Bléquencourt, les bœufs s’arrêtèrent : c’était là que sainte Anne voulait avoir sa chapelle.

Ferme de la Graverie.

Saint-Ansbert : source miraculeuse qui passait pour guérir la fièvre et les maux d’yeux. La chapelle, construite directement au-dessus d’elle, fut vendue comme bien national en 1795 et transformée en grange; mais d’obscurs pèlerins continuèrent à y accrocher fleurs et rubans, et une procession partie de Boissy-le-Bois y passait chaque année avant de gagner la chapelle Sainte-Anne. Aujourd’hui, elle est transformée en maison d’habitation; le propriétaire a drainé la source, mais exhumé l’ancien autel, et reconnu aux alentours d’importantes substructions. D’autre part, à cinq cents mètres de la chapelle, ont été repérés d’importants vestiges gallo-romains.

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