REILLY

60240, canton de Chaumont-en-Vexin

Altitude : 100 m.

Population : 114 hab. en 1790, 165 hab. en 1999, 117 hab. en 2013.

Étymologie : Rehli en 1150, du nom latin Regulius avec le suffixe acum (mais peut-être aussi: «le village du Réveillon ».

 

Petit village pittoresque, l’un des plus beaux du Vexin français, construit dans la vallée du Réveillon.

 

Église (M. H.) : placée sous le vocable de saint Aubin, l’église de Reilly est constituée d’une nef unique du XIe siècle; on remarque au-dessus de la porte d’entrée le linteau sculpté monolithe de la fin du XIe siècle. Le clocher, avec sa flèche octogonale, fut élevé sur la travée du chœur au XIIe siècle, puis le chœur fut agrandi au XIIIe siècle. Au XVIe siècle la nef fut recouverte d’une charpente lambrissée, ce qui nécessita une surélévation de la toiture; un porche de charpente fut ajouté à cette époque.

A remarquer, scellée sous le porche, une curieuse sculpture avec deux niches destinées à contenir des statuettes, dont une de sainte Barbe (dont il reste la tour).

L’église possède une cloche de 1792.

 

Ferme-manoir de Saint-Germer : construit au XIVe siècle par Foulques, abbé de Saint-Germer-de-Fly, ce prieuré a été fortement remanié. Remarquer une chapelle surélevée avec de belles fenêtres géminées en tiers-point (M. H.).

 

Ferme Saint-Aubin : c’est une ancienne demeure seigneuriale remaniée au XVIe siècle par la famille de Guiry. Elle a une belle façade sur cour avec tourelle à cinq pans (XVe siècle), un colombier et un porche d’entrée à deux baies en tiers-point, avec vantaux sculptés, du XVIe siècle.

 

Moulin : belle bâtisse du XIVe siècle, très remaniée.

 

Calvaire : dans le cimetière, croix moderne sur un socle du XVe siècle.

 

Château : construction élégante du XIXe siècle.

 

Écarts : la Fortelle (c’est-à-dire la petite forêt). Ferme de Courtieux (de courtils, jardin), jadis propriété du marquis de Séguier, (colombier). Montmirel, hameau détruit pendant la guerre de Cent Ans.

 

Curiosité : on assurait que l’eau du Réveillon changeait de couleur trois fois dans l’année et que «celui qui avait bu de son eau, quelque part qu’il aille, reviendrait mourir sur ses rives».

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