60110, canton de Méru
Altitude : 77 m.
Population : 739 hab. en 1790, 1 688 hab. en 1999, 1759 en 2013.
Étymologie : du nom d’une femme germanique (Amala) ou du nom d’une famille de rois goths (les Amali), et du latin villa (domaine). Umblevilla vers 1100.
Église (M. H.): l’église d’Amblainville est placée sous le vocable de saint Martin. Le chœur, qui date du XIIe siècle, ainsi que les voûtes du clocher, est orné intérieurement de curieux stucs exécutés au début de ce siècle par un curé à l’imagination débordante. Le transept fut reconstruit au XIIIe siècle; une chapelle lui fut adjointe au XVIe siècle. L’église est coiffée d’une flèche polygonale aiguë couverte en ardoise. Sur le pignon de l’église est indiquée la date de la restauration : 1586.
Amblainville avait aussi un prieuré bénédictin placé sous le vocable de saint Pierre, dépendant de l’abbaye de Saint-Martin de Pontoise. En 1835, on découvrait près du prieuré quatre-vingts sarcophages.
Hameaux : Agnicourt; Courcelles; Sandricourt, attesté au XIIe siècle, possédait une vieille forteresse avec de grosses tours, qui était le siège de l’ancienne seigneurie dont dépendait Amblainville. Ce fut là que fut donné, en septembre 1493, par Louis d’Hédouville, le fameux tournoi dit «Le Pas d’armes de Sandricourt». Le château fut reconstruit au XIXe siècle dans le style classique. Le Fays-aux-Anes, et ferme de la Trinité : il existait en ce lieu une maison de l’ordre de la Sainte-Trinité, dont il subsiste une chapelle gothique à chœur rectangulaire. Le nom de Fays-aux-Anes viendrait de ce que l’âne était la seule monture permise aux moines de cet ordre, qu’on appelait donc «Frères aux ânes». Les Granges.
Hameaux disparus : Les Carouges: ferme ancienne nommée jadis Beauvoir, dépendant de l’abbaye du Val (près de Mériel). Le manoir, la chapelle et la ferme d’Outrevoisin (attestés vers 1100), ont été rasés au début du XIXe siècle. Saint-Claude et Saint-Victor (ancienne dépendance de l’abbaye de Saint-Victor de Paris) sont maintenant incorporés au village.