60240, canton de Chaumont-en-Vexin
Altitude : 180 m.
Population : 169 hab. en 1790, 129 hab. en 1999, 132 hab. en 2013.
Etymologie : Hardrico villare en 862, du nom germanique Hardrich et du bas latin villare (domaine).
Cette commune fut réunie à Enencourt-le-Sec de 1826 à 1833. Comme il existait un autre Hardivillers dans le département de l’Oise, l’administration des Postes demanda, en 1881, à la municipalité d’ajouter un déterminant au nom du village. Au lieu de s’intituler «en Thelle», elle choisit alors abusivement la dénomination «en Vexin», parce qu’elle faisait partie du canton de Chaumont-en-Vexin !
Église : l’église et son cimetière sont en dehors du village. On y accède par des sentiers herbus. Placée sous le vocable de saint Germain, l’église d’Hardivillers est un édifice dont les parties les plus anciennes ne sont pas antérieures au XVIe siècle. Elle fut dédiée en 1519. Le chœur, terminé par une abside semi-circulaire, est voûté; il doit dater du milieu du XVIe siècle. La nef fut reconstruite en 1770 et voûtée en bois. Sur la porte d’entrée en anse de panier on lit la date de 1557. Sur les deux vantaux de la porte, on peut lire encore, peinte en rouge, l’inscription : «Le peuple français reconnaît l’Être suprême et l’immortalité de l’âme». (Elle semble être de la même main que celle du tympan d’Enencourt-le-Sec).
Le clocher est une flèche d’ardoises à deux pignons.
Curiosité : dans le cimetière, tombe des ancêtres de Félix Faure (1841-1899), président de la République de 1895 à 1899, sur laquelle a été érigé un calvaire.
Écart : le Fayel-Bocage.