VALMONDOIS

Home / / VALMONDOIS

95760, canton de la vallée du Sausseron

Altitude : 28 m.

Population : 327 hab. en 1790, 12l3 hab. en 1999, 1221 hab. en 2013.

Étymologie : obscure, que n’éclaire guère un jeu de mots de Rutebeuf (XIIIe siècle) à propos de la mort d’un seigneur du lieu : «Valmondois est de valor monde, Bien en est Ila valor mondée».

 

Blotti sur la rive droite du Sausseron le village de Valmondois a été rendu célèbre par les peintres qui le fréquentèrent au XIXe siècle. Il a conservé le charme des villages d’autrefois.

 

Église : placée sous le vocable de saint Quentin, elle est connue depuis la fin du XIe siècle par une charte de donation (1093) d’Adam de Valmondois en faveur de l’abbaye de Saint-Martin de Pontoise. L’édifice actuel ne remonte qu’au début du XIIIe siècle. De plan rectangulaire, l’église comprend un chœur (M. H.), flanqué de deux chapelles latérales, et une nef élevée vers 1230-1240, accompagnée de deux bas-côtés, qui ont été modifiés au XVIIe et au XIXe siècle. Restaurée après la guerre de Cent Ans, elle fut consacrée le 3 mai 1478 par Robert Clément, évêque «in partibus» d’Hippone, auxiliaire du cardinal d’Estouteville. La chapelle nord, construite vers 1525, est couverte d’une voûte remarquable à liernes et tiercerons reposant sur des culs-de-lampe cylindriques ornés de personnages : anges portant des phylactères, saint André, saint Pierre, saint Jacques, sainte Barbe, etc.

Hommes célèbres : comme Auvers-sur-Oise sa voisine, Valmondois fut à la fin du XIXe siècle un foyer d’artistes, parmi lesquels se sont distingués : Duprez, artiste lyrique (qui devint maire), les écrivains Théophile Silvestre et Georges Duhamel, les peintres Camille Corot et Jules Dupré, le sculpteur Victor Geoffroy-Dechaume et surtout Honoré Daumier (1808-1879) qui mourut à Valmondois le 10 février 1879 dans une maison située dans la Grande-Rue – achetée au père Gueudé, grâce aux libéralités de son ami Corot.

 

Curiosité : c’est au moulin de la Naze, non loin du «Bois des Cocus» que Jean de La Fontaine aurait écrit «Le meunier, son fils et l’âne».

 

Hameau : la Naze.

 

Écarts : l’Équipée, le moulin de la Fabrique, la Ferme.

Articles similaires
    Contactez-nous

    Vous vous répondrons dans les meilleurs délais. Merci

    Ecrire votre recherche