BRUEIL-EN-VEXIN

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78440, canton de Limay

Altitude : 90 m.

Population : 280 hab. en 1790, 532 hab. en 1999, 729 hab. en 2013.

Étymologie : Bruolio en 1131, du gaulois brogilum, petit bois clos par un mur ou une haie.

 

Le village, déjà mentionné dans une charte de 832 au sujet de redevances dues à l’abbaye de Saint-Denis, est construit dans la vallée du ru de la Montcient.

Église : l’église de Brueil est placée sous le vocable de saint Denis. Bien que d’origine ancienne, elle ne remonte pas au-delà du XIIIe siècle; en outre, elle a été très dénaturée en 1905 par une restauration stupide, qui s’est traduite par la destruction presque complète de la nef, du portail et d’un porche roman qui était exceptionnel en Vexin français.

Elle se compose d’une nef unique, éclairée par six fenêtres en plein cintre percées dans les murs du XIIIe siècle. La base du clocher, fortement restaurée, a perdu tout caractère, malgré sa corniche à modillons grimaçants. Elle est surmontée d’une flèche de pierre de forme octogonale percée sur chacune de ses faces d’une petite ouverture en plein cintre.

En dépit des restaurations, 1’on remarque encore par endroits, sur le mur extérieur sud de la nef un appareil en arêtes de poisson et la trace d’une petite ouverture romane à linteau monolithe.

Château (ne se visite pas) : construit au XVIIe siècle, il s’ouvre sur la rue par un portail remarquable, dont le fronton, aux acrotères surmontés de boules, comporte un double blason entouré d’un collier. Au début du siècle, il appartenait à l’imprimeur Georges Firmin-Didot.

Autres châteaux : château du Marais, château de la Chartre.

Prieuré de Saint-Laurent (ne se visite pas) : sur la crête d’une colline dominant deux vallées se trouve la ferme Saint-Laurent. Ce fut jadis un monastère, fondé au XIe siècle sous le nom de Saint-Laurent-de-Conservin ou Saint-Laurent-la-Garenne. En 1118 le roi Louis VI le Gros lui confirma la possession des dîmes de Sailly. L’église a été incendiée à la fin du siècle dernier. Noyés dans les bâtiments de la ferme il en reste des vestiges encore importants : colonnettes engagées, chapiteaux romans, murs de la nef.

Légende : on prétend que les moines auraient caché un trésor juste à l’endroit où porte l’ombre du coq du clocher le 18 juin à 11 heures du matin. Mais hélas ! le clocher a disparu et le coq s’est envolé.

Mégalithe : la Cave-aux-Fées (M. H.), restaurée récemment. C’est une allée couverte, sépulture collective néolithique connue de longue date, mais fouillée seulement en 1889, dont la couverture, faite de grosses dalles, a disparu. Sur une des dalles : traces de gravures (visibles en moulage au musée de Guiry). La pièce de terre contenant ce monument qualifié de «tombeau druidique» fut mise aux enchères en 1899 au prix de cinq francs !

Écarts : le moulin de la Chatarde, le moulin de Haut-Bert, la Malmaison (ancien fief de la famille de Guiry), le Petit Moulin, Saint-Laurent (prieuré).

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