LIERVILLE

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60240, canton de Chaumont-en-Vexin

Altitude : 108 m.

Population : 236 hab. en 1789, 245 hab. en 1999, 246 hab. en 2013.

Étymologie : Heri villa en 1222, du nom germanique Heri et du latin villa (domaine), avec agglutination de l’article.

 

Construit en bordure du plateau du Vexin, le village de Lierville s’étale autour de son église, tout en lui ménageant un vaste espace qui la met en valeur.

 

Église (M. H.) : l’église de Lierville, placée sous le vocable de saint Martin, est de fondation ancienne. La nef est romane (XIIe siècle), mais des réparations ont été faites au XVe siècle et on construisit alors un vaste chœur flanqué de deux chapelles latérales aux voûtes flamboyantes.

Le porche du XIIe siècle, en saillie sur la façade, est orné d’une triple archivolte que décore une rangée de pointes de diamant, soulignée par une rangée de dents de loup. Un vaste oculus le surmonte. Le clocher du XIIe siècle se compose d’une tour carrée, surmontée d’une construction octogonale percée de huit ouvertures en plein cintre, accostées chacune de colonnettes avec chapiteaux ornés de volutes et de lignes géométriques. Il est coiffé d’une flèche de pierre à feuilles imbriquées. L’hiver de 1967, à la suite de travaux de restauration mal entrepris, et d’une violente tempête, la flèche s’est écroulée, mais elle a été reconstruite dans les années suivantes.

 

 

Calvaire : près de l’église, au milieu d’une vaste pelouse qui recouvre l’ancien cimetière, se dresse un calvaire de pierre du XVIe siècle, formé d’un socle à trois étages orné d’un cartouche soutenu par deux amours et d’une colonne à fût lisse, surmontée d’une croix de pierre.

 

Curiosité : dans la chapelle du Boulleaume, on vénère une statue de saint Leu qui passait pour guérir les animaux. Au début de ce siècle encore, lors des épidémies de fièvre aphteuse, on y allait chercher la statue de saint Leu que l’on promenait en procession.

 

Écarts : Branchu et le Bois-Guillaume (par déformation: le Boulleaume) attesté au XIIe siècle, et aussi important que le chef-lieu.

La seigneurie du Boulleaume qui appartenait à la famille de Boulainvilliers, fut vendue en 1715 à Robert de Monneville, conseiller au Parlement, dont l’ancêtre était tapissier à Paris; seigneur de Marquemont et de Monneville, en 1706, il arrondit son domaine en achetant au chancelier d’Aguesseau le fief de Sandricourt.

 

Château : le château du Boulleaume fut construit en 1640 et remanié en 1822. La chapelle, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste, date en partie du XIIIe siècle (belle rosace à cinq lobes). Elle fut en partie reconstruite en 1656 par Antoine et François de Joigny, chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

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