95800, canton de l’Hautil
Altitude : 162 m.
Population : 280 hab. en 1790, 663 en 1968, 1 537 en 1990, 5 895 en 1999, 6 732 en 2013.
Étymologie : Curia dominica en 1337, «La demeure du maître».
Le village de Courdimanche est situé sur une butte dominant le plateau du Vexin. Un dicton populaire dit «Montjavoult et Courdimanche sont les plus hauts points de France». Depuis 1982 il est intégré dans la ZAC Sainte-Apolline de la Ville nouvelle de Cergy-Pontoise.
Histoire : l’occupation romaine est attestée sur le site du village par la découverte de monnaies romaines. La terre de Courdimanche, après avoir appartenu à une famille de ce nom, passa en 1160 aux Mauvoisin, puis aux Dubois, puis aux Rouvroy de Saint-Simon, puis aux de l’Isle, aux Giffart et aux Blair, pour échouer par achat au XVIIIe siècle à Jean- Baptiste Claude Dufour de Villeneuve.
Église : placée sous le vocable de saint Martin, l’église de Courdimanche est de fondation ancienne (XIIe siècle), mais elle a été brûlée pendant la guerre de Cent Ans, et réparée sommairement ensuite.
On y accède par un porche couvert. L’édifice se compose d’une nef recouverte d’un plafond, et au nord d’un bas-côté. Le chœur à chevet plat est voûté sur croisée d’ogives. Le clocher est supporté par quatre piliers moulurés dont deux sont engagés dans la maçonnerie; leurs chapiteaux ornés de feuillages sont très mutilés. De forme carrée, il est percé sur chaque face de deux ouvertures en plein cintre et coiffé d’un toit en bâtière. Il possède une cloche de 1554.
Personnage remarquable : Jean-Baptiste-Claude Dufour de Villeneuve, chevalier, conseiller du roi, maître des requêtes en son hôtel, intendant de justice, police et finances du Berry, fut le dernier seigneur de Courdimanche.
Écart: le Montrouge (à la limite de Boisemont).